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L’ONU Tourisme et la France valorisent les start-ups technologiques et les grandes entreprises qui renforcent l’efficacité et la résilience du secteur touristique
ONU Tourisme et la France unissent start-ups technologiques et grandes entreprises pour l’efficacité et la résilience du secteur touristique
Autour d’un même objectif — renforcer l’efficacité et la résilience du secteur touristique — l’ONU Tourisme et la France ont fait émerger des duos inédits réunissant start-ups technologiques, grandes entreprises et acteurs publics. Le French Open Innovation Challenge, mené avec la Direction de l’Entrepreneuriat du Ministère chargé des PME, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’Achat, a mobilisé l’écosystème sur tout le territoire. Ce format a mis en lumière des coopérations utiles, rapidement duplicables, et tournées vers le développement durable. Les finalistes ont illustré cette dynamique par des solutions concrètes : narration culturelle géolocalisée, gestion circulaire de l’eau, expérience client augmentée, sobriété énergétique, ou encore mobilité douce.
Six alliances ont particulièrement retenu l’attention d’un jury composé de leaders français et d’experts internationaux. Le tandem Karacal – Renault a été distingué dans la catégorie « Efficiency Through Technology » grâce à ses « bulles » audio géolocalisées, de véritables capsules de récit patrimonial, accessibles en itinérance. Du côté de la qualité de service et des infrastructures, Aquatech – Veolia a remporté la catégorie « Better – Enhancing Tourism Services » avec un système modulaire et vert, capable de collecter, traiter, recycler et monitorer les eaux usées dans les zones touristiques sensibles. Ces solutions, prêtes à l’emploi, s’implantent aussi bien dans une grande station littorale que dans un bourg de montagne, et soutiennent une gestion sobre des ressources tout en améliorant le confort des visiteurs.
Pour les territoires, l’intérêt est immédiat. Les aéroports, réseaux d’hébergement, destinations rurales et villes patrimoniales peuvent s’appuyer sur des briques technologiques éprouvées, portées par des acteurs industriels solides. Il en résulte des retombées locales : nouveaux emplois qualifiés, achats responsables, valorisation des artisans et de la culture. Les voyageurs, eux, profitent d’expériences plus fluides, plus instructives et plus respectueuses des lieux. En filigrane, la France, toujours première destination mondiale avec plus de 100 millions d’arrivées internationales, confirme qu’elle est un foyer d’innovation capable de faire école.
- 🎧 Immersion culturelle sur site avec des contenus audio géolocalisés qui enrichissent la visite sans surcharge d’écrans.
- 💧 Économie circulaire de l’eau pour soulager les pointes saisonnières, de la côte atlantique aux vallées alpines.
- ⚡ Sobriété énergétique dans l’hôtellerie et les sites de visite, sans sacrifier le confort.
- 🧭 Signalétique digitale inclusive pour faciliter l’accessibilité universelle.
- 🤝 Partenariats public-privé favorisant l’investissement et l’essaimage.
Pour celles et ceux qui souhaitent repérer les initiatives qui montent, la carte des talents de France Tourisme Tech offre une vue d’ensemble, tandis que les inspirations de séjours côté usagers figurent parmi les destinations de vacances 2025 les plus en vue.
| Duo finaliste 🤝 | Usage principal 🧩 | Impact observé 📊 | Où l’implanter en priorité 📍 |
|---|---|---|---|
| Karacal – Renault | Audio « bulles » géolocalisées et parcours patrimoniaux | +20-30% de satisfaction visiteur estimée | Centres historiques, routes touristiques, musées ouverts |
| Aquatech – Veolia | Collecte/traitement/recyclage des eaux usées | -30% d’eau potable sollicitée en pic | Stations balnéaires, îles, zones à stress hydrique |
| Buddy – Lyon Airport | Parcours voyageur simplifié, assistance digitale | Réduction des frictions et files d’attente | Aéroports, hubs multimodaux |
| Genial – Atout France | Data tourism et contenus pour l’attractivité | Meilleure conversion des séjours | Offices de tourisme, CRT, DMO |
| Luniwave – B&B Hotels | Équipements sobres, pilotage des consommations | -15-25% d’énergie/eau par chambre | Hôtellerie économique et midscale |
| Moovert – Clef Verte | Mobilité douce et hébergements labellisés | Décarbonation des derniers kilomètres | Territoires ruraux et littoraux |
Capable d’aligner expérience, infrastructures et données, cette approche démontre qu’un tourisme plus humain et plus local peut gagner en compétitivité. Le pas suivant consiste à déployer ces solutions dans des bassins de vie entiers, du littoral breton aux massifs jurassiens.

Alliances start-up/grande entreprise au service du développement durable et de l’attractivité
Les jumelages révélés par l’ONU Tourisme montrent une logique claire : associer la capacité d’essaimage d’une grande entreprise à l’agilité d’une start-up technologique afin d’apporter des solutions prêtes à déployer. En pratique, les chaînes hôtelières, aéroports, destinations et gestionnaires de sites patrimoniaux gagnent des mois, parfois des années, dans la mise en œuvre de projets de développement durable. Les clients constatent des parcours simplifiés et des services plus attentifs aux contraintes locales, qu’il s’agisse d’eau, d’énergie ou de mobilité.
Des cas d’usage illustrent ces bénéfices. À l’aéroport, une assistance digitale anticipée fluidifie les contrôles et limite le stress, ce qui se traduit par des passagers mieux orientés et un sentiment de confiance accru. En hôtellerie, des dispositifs économes, combinés à des contenus éditoriaux sur les quartiers, encouragent les voyageurs à explorer les artisans, marchés et ateliers à proximité plutôt que de multiplier les trajets motorisés. Dans les destinations urbaines telles que l’Île-de-France, des récits audio géolocalisés ré-enchantent une balade et incitent à flâner, loin des « hotspots » saturés.
Cette coordination peut s’appuyer sur des partenaires du voyage d’affaires, par exemple via des agences de voyages d’affaires en France capables d’intégrer des standards responsables dans les politiques de déplacement. Côté hébergement, promouvoir des adresses impliquées — comme des hôtels spa du Jura engagés dans le bien-être et l’environnement — ancre une consommation locale, notamment autour des produits fermiers ou des savoir-faire. La redécouverte de sa propre ville, impulsée par des conseils staycation 2025, contribue aussi à désaisonnaliser la fréquentation.
Mettre en œuvre pas à pas
Les directions d’office de tourisme, exploitants et collectivités peuvent suivre une feuille de route simple. D’abord cibler un point douloureux (files d’attente, gaspillage d’eau, chute de satisfaction). Puis sélectionner un duo éprouvé. Enfin, pactiser sur un pilote de trois mois et des indicateurs clairs. Cette méthode évite de s’éparpiller et rassure les financeurs.
- 🧪 Piloter en conditions réelles sur un quartier ou une zone d’hébergement avant d’étendre.
- 📈 Mesurer la satisfaction, la consommation d’eau/énergie, et la valeur locale créée.
- 🌿 Co-concevoir avec des acteurs du territoire (artisans, guides, fermes, ateliers).
- 🧭 Orienter les flux vers des lieux moins connus pour soulager les sites iconiques.
- 🤲 Partager les bénéfices via une politique d’achats locaux et de formation.
Pour nourrir la réflexion, une recherche vidéo sur la scène hexagonale propose un panorama inspirationnel.
La montée en gamme par la sobriété et l’attention au visiteur n’exclut pas la détente. Les voyageurs à la recherche de repos peuvent préférer des séjours all inclusive en France en basse saison pour découvrir un territoire en douceur, ou voyager en mai avec un petit budget dans des zones rurales où les retombées économiques sont bien réparties. Chaque choix pèse et peut renforcer un écosystème local, du producteur au guide-conférencier. Sur le front de la sécurité, une réglementation dissuasive — par exemple des amendes pour passagers perturbateurs — participe aussi à la résilience opérationnelle.
| Problème constaté 🚩 | Solution conjointe 🛠️ | Gain d’efficacité ⚙️ | Effet territoire 🌍 |
|---|---|---|---|
| Files et stress en transit | Buddy – Lyon Airport (guidage et info proactive) | Parcours plus fluide, temps perçu réduit | Meilleure image, retours positifs |
| Gaspillage d’eau en haute saison | Aquatech – Veolia (recyclage et suivi) | -30% de prélèvements en pic | Préservation des nappes, coûts maîtrisés |
| Visites trop « écranisées » | Karacal – Renault (audio immersif) | Attention recentrée, satisfaction accrue | Valorisation du patrimoine vivant |
| Énergie coûteuse en hôtellerie | Luniwave – B&B Hotels (sobriété) | -15-25% d’énergie | Offre plus abordable et durable |
En consolidant ces gains, les destinations construisent une promesse fiable : une hospitalité chaleureuse, connectée aux habitants, et respectueuse des ressources.
Tourisme plus lent et plus local : technologies utiles et expériences ancrées
Un tourisme plus lent n’est pas synonyme de technologie absente. Il s’agit de solutions discrètes qui favorisent l’attention au lieu et aux personnes. Dans le Jura, des itinéraires pédestres vers la randonnée au Crêt de Chalam se combinent avec des contenus géolocalisés racontant les forêts, la faune et les gestes des artisans. Une halte gourmande à la fromagerie du Haut-Jura complète l’expérience, tout comme une nuit dans des hébergements à taille humaine. L’idée est simple : laisser la technologie en sourdine pour faciliter, non imposer.
Sur la côte nord, la signalétique douce et les guides numériques peuvent inviter à explorer d’autres quartiers via une carte de Roscoff qui met en avant ateliers maritimes, cafés indépendants et jardins. Les petites communes touristiques, parfois soumises aux aléas climatiques, profitent de solutions d’eau ou d’énergie modulaires pour sécuriser leur saison. Ce sont des briques « invisibles » pour le visiteur, mais cruciales pour l’hospitalité.
Exemples d’expériences à tester en douceur
Sur une boucle à vélo, des repères audio peuvent raconter l’histoire des vignerons, avec un dernier kilomètre facilité par une plateforme de mobilité douce. En ville, un musée à ciel ouvert se déploie via des capsules sonores téléchargeables, sans réseau, pour ne pas saturer la 4G locale. En montagne, des hébergements combinent capteurs sobres et conseils de balades matinales afin de lisser les flux entre 10 h et 16 h.
- 🚶 Marcher plus, mais mieux, avec des points d’intérêt espacés qui invitent au détour.
- 🧀 Manger local en privilégiant des circuits courts et des artisans identifiés.
- 🕰️ Décaler ses horaires pour éviter les pics et préserver la quiétude des habitants.
- 🧭 Choisir des hébergements engagés (labels, achats locaux, sobriété).
- 📲 Pré-télécharger les contenus pour limiter l’empreinte réseau.
Pour des voyageurs avides d’inspiration au long cours, les tendances de voyager plus librement en 2025 traduisent ce besoin d’autonomie responsable. Lorsqu’il s’agit d’optimiser un budget sur une courte période, les astuces pour voyager en mai avec un petit budget tombent à point nommé, surtout dans des régions rurales où la faible fréquentation est une force.
Le témoignage de gérants d’auberge en zone de moyenne montagne est parlant : en couplant sobriété énergétique, récits audio des artisans voisins et partenariats avec des guides naturalistes, la note moyenne et la durée de séjour augmentent, tout comme les achats directs chez les producteurs. La technologie, ici, n’est qu’un levier au service d’une hospitalité sincère et ancrée.
Cette combinaison — temps long, appuis numériques légers, partenariats locaux — fabrique une expérience mémorable et renforce l’économie résidente. De lieu de passage, un territoire redevient une destination.

Mesurer efficacité et résilience: indicateurs concrets, data et retours d’expérience
Pour durer, la transformation doit se mesurer. Les partenaires de l’ONU Tourisme mettent l’accent sur des indicateurs simples à suivre et utiles pour le pilotage public-privé. Sur l’axe efficacité, on suit la consommation d’eau par nuitée, l’énergie par chambre disponible, le taux d’occupation hors saison, le coût d’acquisition d’un visiteur, et la part des achats locaux. Sur l’axe résilience, l’attention porte sur la gestion des pics (eau, déchets, mobilité), la continuité de service (pannes, réseaux), la sécurité des parcours, et la capacité à réorienter les flux lors d’aléas.
La troisième promotion de France Tourisme Tech, mise en valeur par Serge Papin, confirme l’importance d’une trajectoire commune : solutions sobres, data activable, montée en compétence des équipes. Les acteurs de la distribution, comme Trip.com en France, observent une attente accrue pour des offres authentiques et responsables. À l’échelle locale, les dispositifs utiles se lisent dans les parcours : guichets partagés, modes doux, et contenus enrichis qui orientent les visiteurs vers des adresses discrètes.
Un tableau de bord qui parle à tout le monde
Les destinations et exploitants gagnent à adopter un tableau de bord mensuel commun, partagé avec les partenaires privés et les associations. La donnée s’interprète toujours dans son contexte : une baisse d’énergie peut venir d’un investissement récent, une hausse des achats locaux traduit un meilleur référencement des artisans. La transparence crédibilise le discours auprès des habitants et des voyageurs.
- 📉 Ressources : eau par nuitée, énergie par chambre, déchets par visiteur.
- 🧑🤝🧑 Expérience : NPS, avis qualitatifs, temps dans les quartiers secondaires.
- 🚦 Flux : pics de fréquentation et reports vers des zones apaisées.
- 💶 Économie locale : part d’achats de proximité, emplois créés.
- 🛡️ Sûreté : incidents évités, dispositifs dissuasifs (ex. amendes).
| Indicateur clé 📍 | Référence actuelle 🔎 | Objectif réaliste 🎯 | Levier associé 🧰 |
|---|---|---|---|
| Eau / nuitée | 130-180 L selon type | -25% en 12 mois | Recyclage modulaire, capteurs, pédagogie client |
| Énergie / chambre | Varie selon gamme | -20% en 9 mois | Pilotage intelligent, isolation, équipements sobres |
| Taux hors saison | 30-45% selon destination | +10 pts via offres locales | Curations de séjours, forfaits doux |
| Achat local | 15-25% du budget | 35%+ | Cartes d’artisans, marchés, circuits courts |
| NPS visiteur | 40-60 | 70+ | Audio immersif, interprétation, accueil humain |
Pour nourrir le pilotage, des ressources éditoriales inspirantes — de l’art de la halte en station aux maisons d’hôtes discrètes — s’agrègent aussi via des plateformes de sélection ou encore des carnets d’adresses transmis par bouche-à-oreille. Des contenus pratiques complètent la panoplie, par exemple des idées de staycation en 2025 qui valorisent les commerces de quartier. Chaque indicateur racontant une histoire, l’important est de rendre la donnée actionnable pour améliorer la qualité de séjour sans sacrifier la tranquillité des habitants.
Passer à l’échelle en 2025: financements, internationalisation et coopérations publiques-privées
Depuis son lancement, l’écosystème d’innovation mobilisé par l’ONU Tourisme a attiré des dizaines de milliers de participants et orienté d’importants volumes de financement vers des solutions éprouvées. En France, les finalistes du Challenge bénéficient de bourses de la UN Tourism Online Academy, d’une intégration au Global Innovation Network, et d’opportunités d’internationalisation et d’investissement. Le message est clair : les solutions utiles pour un front de mer breton ou un parc naturel occitan peuvent aussi servir un archipel étranger, avec les bonnes adaptations réglementaires.
Pour réussir la mise à l’échelle, la méthode compte autant que le capital. Les équipes mixtes (destinations, hôteliers, mobilités, gestionnaires d’eau) alignent des objectifs partagés, cadrent un pilote, puis sécurisent un déploiement régional. Le rôle des industriels est déterminant : ils assurent l’industrialisation, la maintenance, la cybersécurité, et la conformité. Les start-ups technologiques gardent, elles, la capacité d’innover vite et d’adapter le produit aux attentes du terrain.
Itinéraire de déploiement et opportunités concrètes
Des réseaux professionnels structurent la diffusion : comités régionaux du tourisme, fédérations hôtelières, universités, et opérateurs de transport. Les agences voyages pros, en prise avec les comptes entreprises, peuvent relayer des politiques de mobilité et d’hôtellerie sobres, comme le font certaines agences de voyages d’affaires en France. Sur le volet loisirs, l’essaimage passe par des offres thématiques qui valorisent l’artisanat, les marchés et les ateliers, tout en évitant la saturation des sites emblématiques.
- 🧷 Packager intelligemment (hébergement + expériences locales + mobilité douce).
- 🏗️ Standardiser les cahiers des charges pour accélérer les marchés publics.
- 🌐 Internationaliser via le réseau d’ONU Tourisme (partages d’usage, mentors, investisseurs).
- 🧭 Former en continu (bourses, académies, binômes terrain-experts).
- 🪙 Co-financer avec régions, opérateurs, fonds à impact, et mécènes.
Des séjours inspirants aident à dessiner la feuille de route commerciale. Les curations de destinations de vacances 2025 ou certaines adresses de nature telles que High Sierra Blossom nourrissent l’envie d’un voyage plus lent. Sur la façade atlantique comme en Méditerranée, des clubs modernisent leur offre, à l’image des projets autour du Club Med de La Palmyre. Beaucoup misent déjà sur des approches sobres et sur la mise en lumière des producteurs locaux (retours d’expérience, ateliers dégustation), à l’instar de démarches alimentaires évaluées avec des retours consommateurs type avis sur des paniers de fruits et légumes.
| Étape de passage à l’échelle 🧭 | Ressources à mobiliser 🧩 | Partenaires clés 🤝 | Effets attendus 🌱 |
|---|---|---|---|
| Pilote 3-6 mois | Kits techno, formation, support | Start-up + opérateur local | Preuves d’impact, adhésion des équipes |
| Déploiement régional | Financement mixte, achats | Région, industriels, DMO | Économies d’échelle, qualité homogène |
| Ouverture internationale | Mentorat, veille réglementaire | ONU Tourisme, clusters | Export, adaptation culturelle |
| Pérennisation | Maintenance, data, label | Comités de suivi | Résilience et confiance, ROI stable |
Sur le plan diplomatique et réglementaire, la coopération avec les pays voisins compte, y compris pour l’information voyageurs émise par les ministères, comme illustré par des communications de type ministère des Affaires étrangères en Pologne. Plus l’écosystème aligne ses messages, plus il facilite des parcours sereins et responsables.
Itinéraires et adresses: quand l’innovation révèle l’âme des lieux en France
Les technologies utiles n’ont d’intérêt que si elles servent des histoires vraies. À Lyon, un parcours audio peut faire revivre les traboules et les métiers de la soie, tandis qu’une signalétique apaisée incite à pousser la porte d’un atelier de céramique. Dans le Finistère, le long d’un itinéraire basé sur une carte de Roscoff, les visiteurs découvrent une conserverie familiale, un café-livre et une balade botanique. Dans le Jura, une immersion autour de la fromagerie du Haut-Jura se marie à une soirée détente dans des hôtels spa du Jura, sans surconsommation : des solutions sobres limitent l’eau et l’énergie sans compromettre la chaleur de l’accueil.
Les voyageurs qui préfèrent rayonner depuis une base peuvent sélectionner des adresses bien situées avec des expériences locales intégrées. Certains forfaits « doux » ressemblent moins à un tout-inclus standard, plus à une curations d’ateliers, de balades et de tables paysannes. Il est même possible de mixer deux jours « urbains patrimoniaux » et deux jours « nature artisanale » pour ressentir un territoire dans toute son épaisseur culturelle.
Idées concrètes à combiner selon la saison
Un city-break d’automne peut se concentrer sur l’artisanat vivant, avec des contenus audio qui invitent à flâner plutôt qu’à cocher des listes. Un printemps plus sportif conjugue balades à vélo, vignes et savoir-faire fromager. En été, on décale les horaires (matin/soir) pour protéger la tranquillité des habitants, tout en explorant des sites secondaires mis en récit par l’outil audio.
- 🧭 Tracer un fil rouge (artisans, mémoire ouvrière, jardins) pour éviter le « picorage ».
- 🕊️ Alléger le programme et accepter de se perdre un peu, au bon sens du terme.
- 🌾 Programmer des rencontres (ateliers, fermes, marchés) en réservant en avance.
- 🚲 Choisir des mobilités douces et un hébergement central pour rayonner lentement.
- 📚 Préparer quelques contenus audio/visuels pour donner du sens aux détours.
| Territoire 🗺️ | Idée techno discrète 🎧 | Acteur local à rencontrer 🤝 | Effet mémoire et émotions ❤️ |
|---|---|---|---|
| Lyon | Audio bulles sur métiers d’hier et d’aujourd’hui | Artisan tisserand, atelier céramique | Compréhension fine du tissu urbain |
| Roscoff | Guidage doux + carte thématique | Conserverie, jardin marin | Respect des rythmes côtiers |
| Jura | Parcours hors-pic et capteurs sobres | Fromager, guide naturaliste | Lien au vivant, saisonnalité assumée |
| Vallée viticole | Itinéraires vélo augmentés | Vigneron, ébéniste | Récit du geste et du terroir |
Ces trames démontrent qu’un voyage peut être à la fois simple, poétique et techniquement robuste en coulisses. À ceux qui souhaitent préparer sereinement leur départ, des ressources pratiques existent — des listes d’envies aux indispensables administratifs — pour voyager plus librement en 2025 tout en gardant l’esprit d’une hospitalité française, authentique et bienveillante.
Qu’apporte concrètement l’ONU Tourisme aux start-ups et aux destinations françaises ?
Des bourses de la Online Academy, une intégration au Global Innovation Network, des opportunités d’investissement et d’export, ainsi qu’un cadre d’expérimentation avec des indicateurs partagés. Ces leviers accélèrent la mise à l’échelle de solutions utiles à l’efficacité et à la résilience du secteur touristique.
Comment une petite destination peut-elle démarrer sans gros budget ?
En ciblant un seul irritant (eau, files, orientation), en choisissant un duo start-up/grande entreprise déjà éprouvé, et en lançant un pilote de 3 à 6 mois avec 3 indicateurs. Le financement peut être mixte (collectivité, opérateur, fonds à impact), avec un socle de formation.
Quel est l’intérêt des contenus audio géolocalisés pour les visiteurs ?
Ils offrent une immersion culturelle mains libres, réduisent la dépendance aux écrans et améliorent la compréhension du patrimoine. Les parcours deviennent plus fluides, la satisfaction augmente et les flux peuvent être réorientés vers des zones moins saturées.
L’économie de l’eau est-elle compatible avec le confort en vacances ?
Oui, grâce à des systèmes modulaires de collecte, traitement et recyclage adaptés aux pics saisonniers. Bien configurées, ces solutions réduisent significativement la consommation d’eau sans dégrader le confort, tout en aidant les territoires à préserver leurs ressources.
Où trouver des idées de séjours responsables et authentiques ?
Des sélections éditoriales et des guides locaux donnent des pistes, par exemple les destinations de vacances 2025, des adresses d’hébergements engagés, ou des itinéraires qui valorisent artisans, marchés et jardins, avec des conseils pour voyager plus lentement et plus localement.
Engagée pour un tourisme plus responsable, Élodie met en lumière les initiatives locales et les hébergements éco-responsables. Elle aide les voyageurs à découvrir une France plus verte et plus consciente, sans renoncer au plaisir.